Extrait
finalement les gens que j’aime finissent toujours
par se ressembler quelque peu
de toi tellement seul alors je peux dire
tu vois
ni toi
ni moi
alors à personne
d’autre ne ressemblons
en cela pourras-tu croire un jour
croire ne m’avoir
jamais
connu
debout maintenant ton corps à la fenêtre
la chambre d’hôtel
mon nom dans l’ascenseur tu m’embrasses ta bouche
me lèche engloutit tout
je regarde tomber les grilles des étages
presque malheureux de l’instant
qui quelque peu cela et toi tout à la fois ressemble
je pense que déjà ta bouche avait tout pris
qui ne puisse s’offrir
– – – – –
il faisait froid ce matin-là
tes yeux ont distillé ce qu’il restait à vivre
les rues leurs murs
le noir autour
je ne sais plus à quand j’ai repoussé la date
t’écrivant l’aube est née
je me fais à l’idée ne n’avoir plus de force
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.