
© Cédric Meyrand
À vingt-quatre ans, Benjamin Porquier a quitté la France pour six mois. Il n’y est jamais vraiment revenu.
Il a d’abord été ingénieur, s’est brûlé le cuir sous le soleil saoudien et le coeur sur bien des tables coréennes. Il a aussi été clochard en Nouvelle-Zélande, a cueilli les olives dans les Pouilles et dansé le tango sous les portiques de Bologna ; il a vécu l’Amazonie à travers les chants et rituels des maîtres curandeiros.
Désormais il mène vie paisible à Bruxelles où il écrit en français, rêve en néerlandais, mange en italien, et lutte avec tant d’autres pour ne pas ployer sous les assauts répétés du ciel de la grande Babel – c’est-à-dire : il s’occupe de poésie.
Son premier recueil, Heimat, paraît en 2019 aux éditions de la Crypte. Par ailleurs, il anime un blog quotidien.